Passer l’examen du plateau, ou Mod1, sur une 125 cm³ reste possible en France, mais cette option concerne un public précis. Les titulaires du permis A1, accessible dès 16 ans, ne peuvent s’inscrire à l’épreuve qu’avec une moto de cette cylindrée, alors que le permis A2 impose obligatoirement l’utilisation d’une machine plus puissante, bridée à 35 kW.
Depuis 2020, la réglementation distingue clairement les catégories A1 et A2, chacune impliquant des conditions d’âge, de formation et de type de deux-roues à utiliser lors des épreuves. Les conséquences sur le choix du véhicule pour le passage du Mod1 sont immédiates et encadrées par des critères stricts.
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Permis A1 ou A2 : quelles différences et pour qui ?
Naviguer entre les catégories de permis moto en France nécessite attention et exactitude. Le permis A1 s’adresse aux jeunes dès 16 ans qui souhaitent piloter une moto limitée à 125 cm³ et 11 kW de puissance. Ce permis s’adresse principalement à ceux qui débutent, ou préfèrent rester sur des véhicules légers, sans ambition immédiate de grimper en cylindrée.
De l’autre côté, le permis A2 devient accessible à partir de 18 ans. Il donne accès à des motos plus puissantes, jusqu’à 35 kW, à condition d’être bridées. Cette étape marque un tournant dans la formation : la montée en puissance s’accompagne d’un apprentissage plus poussé, pour mieux préparer les candidats aux risques de la route et à la sécurité routière. Parmi les nouveautés : une épreuve sur circuit fermé, le fameux Mod1, qui teste la technique et la capacité d’adaptation.
Pour y voir plus clair, voici ce que chaque catégorie englobe :
- Permis A1 : accessible dès 16 ans, concerne les motos 125 cm³, puissance maximale de 11 kW.
- Permis A2 : réservé aux 18 ans et plus, machines de cylindrée supérieure, bridage à 35 kW requis.
Un détail à ne pas négliger : le permis probatoire s’applique à tous les nouveaux titulaires. Moins de points, surveillance accrue en cas d’infraction : le système incite à la prudence dès les premiers kilomètres. La France distingue chaque catégorie de permis moto avec précision, imposant des règles claires sur la puissance autorisée et le type de formation. Ce découpage garantit un apprentissage progressif, où chaque étape prépare à la suivante. Le choix du véhicule, la formation et le contenu des examens varient selon le permis visé, mais partagent tous le même objectif : développer une conduite responsable, sécurisée et adaptée à chaque profil.
Les étapes clés pour obtenir son permis moto 125
Avant de rêver de la liberté sur deux-roues, il faut bien mesurer les étapes à franchir. Le permis moto 125 ne s’obtient pas sur un coup de tête. Première étape, s’inscrire dans une auto-école ou moto-école reconnue. Pour les candidats de moins de 25 ans, une obligation : la journée défense et citoyenneté (JDC). Sans ce justificatif, impossible d’accéder à l’examen.
Suit la préparation théorique, avec le passage de l’examen code moto, également appelé ETM (épreuve théorique moto). Ce questionnaire à choix multiples se concentre sur la sécurité routière et la législation spécifique au deux-roues, bien différente de celle du code auto. Les outils pour réussir existent : supports pédagogiques, vidéos, entraînements réguliers. L’assiduité fait la différence, et les statistiques le confirment.
L’étape suivante se vit sur le terrain : l’épreuve plateau, le fameux Mod 1. Ici, la maîtrise du deux-roues à faible allure est scrutée dans chaque manœuvre : slalom, freinage d’urgence, évitement. L’examinateur juge la précision, la fluidité et la capacité à gérer le stress. Enfin, l’épreuve circulation place le candidat en conditions réelles, au cœur de la circulation urbaine ou périurbaine. Anticiper, bien se positionner, respecter le code : chaque détail compte pour convaincre l’inspecteur.
Voici les principales étapes à valider sur le chemin du permis moto 125 :
- Inscription en moto-école et validation de la JDC
- Réussite de l’ETM (code moto spécifique)
- Maîtrise de l’épreuve plateau Mod 1
- Épreuve de circulation en situation réelle
Chaque phase du passage du permis moto 125 construit un socle solide : technique, anticipation, connaissance du terrain. C’est ce parcours progressif qui donne, à terme, la confiance et la maîtrise nécessaires pour rouler sereinement.
Quelles motos peut-on conduire avec un permis 125 aujourd’hui ?
Le permis 125, ou permis A1, permet d’accéder à une sélection précise de deux-roues. En pratique, ce titre autorise la conduite de toute moto ou scooter relevant de la catégorie 125, à la condition que la cylindrée ne dépasse pas 125 cm³ et la puissance reste sous la barre des 11 kW (15 chevaux), avec un ratio puissance/poids de maximum 0,1 kW/kg. Ce cadre strict concerne aussi bien les modèles thermiques qu’électriques, où l’équivalence de puissance s’applique.
Les constructeurs proposent un éventail large. Des modèles comme la Honda CB125R, la Yamaha MT-125 ou la KTM Duke 125 incarnent le choix du roadster sportif ou du trail urbain. Côté scooters, le Honda Forza 125 et le Yamaha XMAX 125 séduisent par leur polyvalence urbaine. La moto 125 plaît pour sa légèreté, sa maniabilité et l’accès simplifié à l’univers du deux-roues pour les nouveaux venus.
Avant de se décider, il faut vérifier que le modèle choisi correspond bien à la réglementation en vigueur. Certaines machines nécessitent un bridage pour s’adapter au cadre du permis moto catégorie A1. Concernant les trois-roues, seuls les véhicules homologués et répondant à la norme sont accessibles avec le permis B et une formation spécifique, mais le permis 125 seul ne suffit pas. Le marché propose de nombreuses options, mais chaque moto doit respect strictement les critères de catégorie et de puissance pour garantir la sécurité de tous.
Nouveautés et réformes : ce qui change pour les candidats au permis moto
La réforme du permis moto a rebattu les cartes pour tous les candidats. Désormais, la partie théorique s’appuie sur l’ETM, une épreuve indépendante du code auto traditionnel. Le code moto met l’accent sur les spécificités du deux-roues : trajectoires, gestion de l’adhérence, techniques de freinage, équipements, comportements adaptés en circulation. La préparation demande donc une implication concrète et ciblée.
Du côté du Mod 1, l’examen plateau a lui aussi évolué. L’épreuve s’attarde sur la maîtrise technique : maniabilité à basse vitesse, évitement, freinage d’urgence. Les parcours sont pensés pour mieux coller à la réalité de la route. Les inspecteurs observent la gestion du regard, la posture sur la moto, la capacité à anticiper les imprévus. Cette évolution traduit une volonté d’exigence accrue, en phase avec les priorités de la sécurité routière.
Pour ceux qui détiennent déjà le permis B, la formation 7 heures reste la clef d’accès à la catégorie 125, sauf cas d’équivalence. Cette formation se compose de trois modules : théorie, exercices hors circulation, et conduite en situation réelle. Les contenus évoluent pour répondre aux enjeux actuels : partage de la route, vulnérabilité des motards, circulation en ville.
Les auto-écoles aussi se transforment. Place à la pédagogie active, aux mises en situation concrètes, aux analyses après chaque exercice. Les candidats bénéficient d’un accompagnement personnalisé, basé sur le ressenti et la prise de décision. À chaque étape, la sécurité routière reste le fil rouge, du code moto jusqu’à la circulation.
À l’heure où la moto 125 attire de plus en plus de candidats, la formation et les épreuves n’ont jamais requis autant d’engagement. Sur la ligne de départ, il ne suffit plus de rêver de vitesse : il faut prouver sa maîtrise, sa rigueur et sa capacité à anticiper, pour transformer l’envie de rouler en expérience durable.